Introduction
Le contexte économique du Maître et Marguerite est caractérisé par la col-lectivisation. Tout appartenait à l'état, ce qui avait ses conséquences. Jus-qu'aujourd'hui encore beaucoup de Moscovites savent très bien ce que c'est de vivre dans de très petites habitations, dans des appartements dont les parties communes sont, aujourd'hui encore toujours, dans un mauvais état ou complètement négligées. Un подъезд чистый (podiezd tchisti) ou un hall d'entrée propre reste un rêve lointain pour presque tous les Mosco-vites.
Dans le roman nous pouvons sentir la répugnance de Boulgakov aux con-ditions d'habitation. Il en écrivait souvent, pas seulement dans ses romans et ses pièces de théâtre, mais aussi dans ses lettres à ses amis et à sa famille.
Dans le roman apparaît aussi amplement le sujet des devises étrangères. Parce que l'offre de marchandises était très différente de l'abondance dans le monde occidental, l'économie soviétique a été soigneusement cloison-née des économies étrangères. Bien qu'il était possible, si vous apparte-niez à la juste classe, de dépenser vos dollars dans les magasins de devi-ses. Mais Koriviev et Béhémoth savaient très bien comment s'en occuper.
En ce qui concerne les devises étrangères: les citoyens soviétiques ont ef-fectivement connu une devise étrange intérieure dans le temps de Boulga-kov. La plupart des gens croient que le rouble était la devise dans l'Union soviétique. Et partiellement c'était le cas. Mais dans Le Maître et Marguerite Boulgakov utilise toujours le mot червонец (tchernovets) pour décrire un billet avec lequel se passent constamment des choses étrangères. La rai-son pourquoi est expliquée davantage dans cette partie du site.
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