The Yellow Flowers - 2011
Erika Pal
Erika Pal est née à Budapest. Elle a commencé à dessiner à un âge très jeune. Son rêve était de devenir illustratrice. En 2007 elle a obtenu un baccalauréat en Illustration et animation à l'Université de Kingston à Londres. Au cours de sa deuxième et troisième année, ses concepts de livres d'images ont été fortement recommandés pour le Prix Macmillan. Elle a aussi gagné le concours national pour faire le logo de Booktrust Big Picture.
Les dernières années Erika Pal a illustré plusieurs livres pour Frances Lincoln Publishers, pendant qu'elle a continué à développer son intérêt pour les impressions expérimentales. Elle prépare des idées pour la publication de livres d'images, et continue ses études pour un diplôme de maîtrise à l'Université de Brighton dans les fameux cours de Sequential Design and Illustration pendant qu'elle travaille sur une animation stop-motion experimentale sur les rêves.
Sur Internet, dans un coin bien caché de son site web, j'ai trouvé une animation flash qu'Erika Pal a fait de la scène avec les fleurs jaunes du rencontre du Maître et Marguerite.
L'animation a été faite en 2007 pour le cours Illustration et animation à l'université. Pal a été donnée la tâche de présenter une idée innovante sur la façon dont un texte et une image peuvent co-exister, avec seulement une semaine pour terminer le travail. Elle n'avait pas le temps de mettre en place une caméra tribune, alors elle a scanné plus de 50 dessins et rendu le mouvement numérique avec Macromedia Flash. En juillet 2011, Erika a retravaillé son animation pour être publié sur ce site web, en y ajoutant la musique du compositeur russe Alexander Scriabin.
Erika Pal: «Ayant la liberté de choisir n'importe quel texte, je aléatoirement ouvert une page d'un de mes romans préférés - Le maître et Marguerite. J'ai lu la phrase: «Des fleurs jaunes abominables». Ces mots étaient utilisés pour décrire un des merveilleux rencontres surréalistes dans le roman qui se produisent sur plusieurs niveaux, du plus profond au banal. Je voulais représenter cet épisode apparemment banale comme une phase transitoire misérable, mais très poétique. Ce genre de contradictions m'inspire, mais la raison pourquoi j'aime ce roman particulièrement, c'est que Boulgakov ne sousestime pas l'imagination de ses lecteurs».